Le soleil coule sur le plateau.
La chair de poule me fait la peau.
Tout me chamboule, il fait si beau
Et le vent du souvenir vient nous lifter les maux.
Les gosses de ceux qu’en ont eu,
Courent, laissant derriиre eux leurs cris
Claquer contre le mur tout nu
Qu’un printemps «immacule» ainsi que ton visage
Souriant aux annйes qui t’ont gardйe telle
Que le plus beau des firmaments en chercherait son septiиme ciel.
Le soleil coule sur le plateau.
La chair de poule me fait la peau.
Tout me chamboule, il fait si beau
Et le vent du souvenir vient nous lifter les maux.
Ceux-lа parlent de ces annйes oщ ils riaient tout en riant.
D’autres sont plus prйoccupйs а choisir entre rouge ou blanc.
Ils boivent et rient, ils chantent et pleurent
Leur plus beau refrain d’amitiй.
Tu bois, tu ris, tu chantes en choeur
Et je sens le mien palpiter
Le soleil coule sur le plateau.
La chair de poule me fait la peau.
Tout me chamboule, il fait si beau
Et le vent du souvenir vient nous lifter les maux.
Dйjа l’horizon s’immole
Au soleil couchant
Et nos вmes caracolent
А tous les vents.
Le soleil coule sur le plateau.
La chair de poule me fait la peau.
Tout me chamboule, il fait si beau
Et le vent du souvenir vient nous lifter les maux.