Мир песен

Pour avoir foulй ton pavй,
Usй mes s’melles sur tes trottoirs,
je te connais du bout du pied,
Du bout du coeur, du bout du r’gard.
Depuis le temps que je circule,
Que je coule dans tes artиres,
Cellule parmi tes cellules,
C’est ton coeur qui me rйgйnиre.
Pour ces heures passйes dans tes nuits,
Ma pudique bourgeoise,
Oщ pour me faire le don d’un lit,
Tu fus plus que courtoise.

R. Je te salue, ma vieille Dijon, ф maоtresse burgonde.
Je te salue, ma vieille Dijon.
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naоtre.

Bien sыr tu as exacerbй
Mes aigreurs de jeunesse.
Mais tu es longue а dйcoincer,
А te bouger les fesses.
Aussi j’ai voulu te quitter
Pour une autre, plus littorale.
Bien que la fille fыt dessalйe,
Me manquait mon canal.
Et vois-tu, je suis revenu,
Ma prйcieuse bourgeoise,
et je ne te quitterai jamais plus
Pour une plus grivoise.

R. Je te salue, ma vieille Dijon, ф maоtresse burgonde.
Je te salue, ma vieille Dijon.
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naоtre.

Moi qui te croyais pudibonde,
Tu as rosi, ce n’est pas sage.
Voilа que tu te dйvergondes
Quand moi je passe l’вge.
Je vais vieillir encore un peu
Et cultiver nos diffйrences
Au creux de ton cou capiteux,
Jusqu’au dernier silence.
J’ai encore quelques heures dans tes nuits
А passer, ma bourgeoise,
Et pour me faire le don d’un lit,
tu seras toujours courtoise.

R. Je te salue, ma vieille Dijon, ф maоtresse burgonde.
Je te salue, ma vieille Dijon.
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naоtre.

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